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01/02/2009

Inishmore (iles d'Aran)

Nous embarquons à partir du port de Rossaveal (situé à 40 km à l'ouest de Galway) en direction d'Inishmore, la plus grande des iles d'Aran. La tempête ayant soufflé toute la nuit, nous avons un peu d'appréhension, allons nous avoir le mal de mer ?

Eh bien non, mais ce n'était pas le cas de tout le monde sur le bateau. Au début cela était marrant mais plus on sortait de la bais de Galway, plus le bateau était chahuté.
Pour moi qui était sur le pont supérieur, impossible de redescendre rejoindre ma femme qui était en bas. J'ai filmé avec mon appareil photo pour avoir une petite idée de la situation.

Inishmore (grande île) en irlandais, est la plus grande, 14 km de long sur 3 km de large et la plus à l'Ouest des îles de l'archipel des îles d’Aran (en gaélique Oileáin Árann) qui sont un groupe d’îles situées à l’embouchure de la baie de Galway, à 17 km de la côte ouest de l’Irlande.

Inishmore est l’île la plus peuplée avec 831 habitants.

Arrivés dans le port de Kilronan qui est le principal village de l’archipel avec 270 habitants, nous avons pris un mini bus qui soit disant nous faisait visiter l'ile pendant trois heures. En fait il nous dépose à Dun Aengus (le fort préhistorique ) pendant 2h30, ensuite il nous fait faire une petite visite d'une partie de l'ile avant de nous ramener au port et tout ça pour la modique somme de 10€ par personne. Moi j'appelle ça du vol.

Pour le reste, c'était génial.
Dún Aengus est un site archéologique important, à la vue spectaculaire. On ne sait pas exactement quand il fut construit, mais on pense qu'il date de l'Âge du fer ou de la fin de l’âge du bronze.
À l'origine, ce fut probablement un ringfort (un fort en anneau) circulaire, sa situation précaire actuelle étant le résultat de plusieurs siècles d'érosion marine.

Dún Aengus a été appelé « le monument barbare le plus magnifique d'Europe. Ce nom signifie « le fort d'Aengus », dieu éponyme pré-chrétien décrit dans la mythologie celtique irlandaise.
Le fort se compose d'une quadruple enceinte en pierres sèches, le mur le plus interne enserrant un espace de quatre hectares. Certaines parties de la maçonnerie subsistante font quatre mètres de hauteur. Comme une partie de la falaise et du fort s'est depuis effondrée dans la mer, on ne sait pas si la forme originelle était ovale ou en forme de D. À l'extérieur du troisième mur d'enceinte, de très nombreuses pierres dressées, bien conservées, forment des chevaux de Frise, dont le rôle défensif était d’empêcher les attaques d’assaillants, principalement de cavaliers. Il y a aussi à l'intérieur des ruines une énorme dalle rectangulaire, dont la fonction nous demeure inconnue. Étonnamment vaste pour une ruine préhistorique, le mur le plus externe enferme une surface d'environ 6 hectares. Bien que d'apparence nettement défensive, l'emplacement particulier de Dún Aengus suggère que son usage premier était religieux et cérémoniel plutôt que militaire. Il peut avoir été utilisé par les druides pour des rites saisonniers, comportant des feux cérémoniels, visibles depuis la côte irlandaise. L'emplacement procure aussi une vue sur pas moins de 120 km de côtes, ce qui pouvait permettre de contrôler une importante voie commerciale côtière.
Les murs de Dún Aengus ont été reconstruits à une hauteur de 6 m, avec des chemins de ronde, des salles et des escaliers. L'usage du mortier permet de distinguer aisément la restauration de la construction originelle. Explorer Dún Aengus demande un peu d'escalade, et il n'y a pas de garde-fou au bord de la falaise, aussi ce n'est pas l'endroit à visiter avec de jeunes enfants ou avec des personnes à mobilité réduite. Il existe un petit musée illustrant l'histoire du fort et ses fonctions possibles.
Sources : Wikipédia

Ensuite un arrêt aux sept églises, endroit étrange où les petites églises sont construites les unes à coté des autres et même paraissent enchevêtrées.
Nous avons pris en photo la maison où vécut Robert Joseph Flaherty pendant le tournage du film "The man of Aran".
Le soleil nous a accompagné un moment, le temps de distinguer le Connemara à l'horizon et ensuite de ramasser des superbes bigorneaux auprès de Kilronan (un bon repas le soir)

Le retour fut beaucoup plus calme, mais nous ne pouvons nous empêcher de penser aux gens qui on vécut sur ces iles dans des conditions très difficiles.

Les historiens ont du mal à connaître la véritable raison pour laquelle des hommes se sont installés sur ces îles inhabitables. Ce qui est sûr, c’est qu’ils se sont attachés à les rendre cultivables, en creusant pendant des siècles des sillons dans la roche, en y mêlant des algues et du sable qui en pourrissant formèrent un humus propice à la culture de la pomme de terre et au développement d’herbe grasse, un régal pour le bétail. Avec la roche extraite du sol, ils construisirent des murets de pierre à perte de vue (on évalue à 1 600 kilomètres la longueur totale des murets sur les 3 îles !), dont le rôle était de limiter l’érosion par le vent et de contenir le bétail.
Sources : http://www.terresceltes.net/Iles-d-Aran-Aran-Islands.html

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